Je me faufile dans l’ombre, à peine respirant,espérant que ma présence reste ignorée. Lesvoix deviennent plus distinctes, mais je necomprends pas les mots, seulement desintonations graves et inquiètes. J’avance d’unpas lent, me glissant entre les ombres projetéespar les torches. Soudain, un bruit de métal quis’entrechoque retentit. Je me fige. Un deshommes se retourne brusquement, scrutantl’obscurité. Le cœur battant, je fais une pause,espérant qu'il ne m'ait pas repéré. Mais il sedétourne et reprend sa conversation. Je mesens glacé par la peur, chaque mouvementdevient une épreuve. Je me rapproche de lapetite table où des papiers sont éparpillés,visiblement importants. Peut-être un indice, undétail crucial pour comprendre ce qu'il se passeici. Je tends la main, mais soudain, une voixs’élève derrière moi. Un cri strident brise lesilence. L’un des hommes m’a vu.
